mercredi 16 décembre 2015

Régionales : Confirmation du FN comme troisième « force politique » et ALORS ?

Ils rejouent les mêmes scènes, utilisent les mêmes mots. Ils font les mêmes numéros. Ils promettent, ils ont compris, cela va changer. Et pourtant ils se montrent avant tout soucieux d’eux-mêmes pour pouvoir perpétuer leur hold-up sur la démocratie, alors que le peuple réclame de l’écoute et une autre politique, avec d’autres représentants.

Le seul discours perceptible et le soulagement des grands partis menacés et en cela celui du Parti Socialiste (PS) et de loin le plus obscène. Car il pense qu’il ne pourra gagner en 2017 qu’en empiétant sur la droite et le centre ainsi qu’en jouant sur la peur que peut susciter le Front National (FN) qu’il instrumentalise à souhait, y voyant un stratégie de victoire...

Ces vieux partis, à bout de souffle, diabolisent tous les électeurs du FN en faisant mine de ne rien voir de la désespérance du lumpen prolétariat. S’en prendre au FN est aussi vain que d’accuser un thermomètre parce qu’il indique une fièvre, mais c’est le seul moyen pour eux d’éviter de reconnaitre leurs responsabilités dans ce vote FN et dans la défiance du peuple à l’endroit de ses élus.


Tous ces professionnels de la politique devraient se remettre en cause. Mais ils font déjà tout pour qu’il n’en soit rien, au risque d’attiser la fureur du peuple qui se manifeste depuis 2002. Ces partis espèrent pouvoir ainsi étouffer la crise politique plutôt que d’y répondre. Les alertes se succèdent et sont régulièrement rejetées par le système au prétexte de ne pas faire le jeu du populisme. C’est cette accumulation de surdité et de mépris qui a été sanctionnée et qui le sera encore. Leur incapacité à reconnaitre leurs erreurs montre l’arrogance qui les caractérise.

Alors ils tentent de faire bloc, sous tous les prétextes et sous toutes les formes, quitte à continuer à se renier, la société leur échappe pour avoir oublié qui les avaient faits puissants et si misérables de fait. Malgré la prise de la Bastille, ce monde clos de l’entre-soi depuis 40 ans, sous la protection des médias, va devoir rendre des comptes. Pour l’instant cela ne prend pas la forme que nous souhaiterions. Mais rien n’est perdu, car le peuple est en marche, dans des chemins de traverse certes, mais rien ne l’arrêtera et ne l’empêchera de trouver la « voie » de la raison.

En effet, notre système politique est en phase d’implosion, sous la pression des mouvements économiques et géopolitiques, car il est vidé de sa substance qui le légitime : l’humain. Mais aussi à cause d’une pensée unique portée par une nomenklatura avide de vivre sur le dos du peuple et confortée par le système médiatique.

Nos édiles déconnectés de la vie réelle versent dans la surenchère de la sécurité au détriment des vrais problèmes : le chômage, la pauvreté, la libéralisation de l’éducation, de la santé, l’Europe, etc...
Car ils n’ont qu’une seule et même obsession : prendre ou conserver le pouvoir.

Que va-t-il se passer ?

Les institutions verrouillées par l’enjeu des présidentielles, nous allons avoir droit à un feuilleton retransmis en continu par les médias, suppôts des pouvoirs. Ils vont tout faire pour que le prochain scrutin soit vidé de son enjeu sociétal, en privant les Français d’un vrai débat démocratique par leurs calculs et leurs basses manœuvres politiciennes, en assénant des contre vérités, en ne proposant aucun projet où l’humain et son environnement seront au centre de leurs préoccupations.

En diabolisant tous les électeurs du FN, en fustigeant la vraie gauche, si elle parvient, et ce de façon cohérente et sans ambigüité, à présenter un candidat, mais surtout en tentant de la diviser, si ce n’est déjà fait.

La politique d’aujourd’hui se met en œuvre du haut vers le bas et sans tenir compte des « sans dents ». Un comble dans un pays qui depuis la Révolution à construit son modèle du bas vers le haut ! Ceux qui abusent de l’argument républicain l’ont oublié.

L’obsession de ces gens sans conviction, qui n’ont aucun corpus politique, qui ne cherchent qu’à être élus n’est pas d’œuvrer pour l’intérêt général, mais de satisfaire les « bien assis », comme les appelaient Rimbaud. Nous sommes donc en pleine lutte des classes. Il nous faut donc impérativement arriver à nous faire entendre et comprendre par la classe ouvrière sinon...





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